texte par Emmanuel Gaillot, extrait de la Framaliste [MC-Mallaret], <Des nouvelles de Mallaret !>
L’hiver a filé à toute vitesse avant que je redonne quelques nouvelles de Mallaret. Les perce-neige impatientes n’ont pas attendu le printemps pour fleurir dans la cour, et janvier lui-même a décidé de partir bien vite – et ce n’était déjà presque plus la nouvelle année. À toutes celles et tous ceux à qui je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire, je vous souhaite une excellente année 2020. Que tous vos projets (de rénovation de fermes auvergnates, et les autres) qui vous importent avancent comme vous le voulez et vous remplissent de joie. De notre côté, les nouvelles sont nombreuses. Récapitulons…
Début novembre, nous avons poursuivi les travaux de déronçage. Nous avons maintenant des barils pour brûler les ronces une fois séchées, et la technique s’avère bien marcher. Reste à s’assurer que les ronces sont bien sèches pour ne pas enfumer tous les environs !…
Nos travaux en cours… 
Manu prépare le baril de brûlage… 
… puis, le teste !
Puis la météo se fit plus fraîche. L’hiver approchait, et nous avons pu célébrer le fait de pouvoir loger dans la maison voisine, au chaud et au sec. L’isolation thermique est probablement à reprendre, il faut s’habiller un peu chaudement, mais le fait de pouvoir rester sur place entre novembre et mars reste une avancée indéniable, et nous donne de l’énergie.
Fin décembre, nous avons subi une grosse tempête, et de très fortes bourrasques ont soulevé le toit de la forge pour le déplacer d’un bon demi-mètre, arrachant quelques pierres du pignon au passage. Ce fut une grosse surprise pour nous, et nous remercions les voisins qui ont pris le temps de nous avertir de la situation. La situation est assez impressionnante, et il est évident qu’il va nous falloir revoir nos priorités et réparer ce toit dès que possible.
Avant la tempête… 
La façade nord et … 
… la façade sud, après la tempête !
Nous avons donc rempli une déclaration de sinistre auprès de notre assureur, et nous attendons (en croisant les doigts) l’avis que l’expert doit remettre ces jours-ci. Malgré tout, nous nous consolons en nous disant qu’on a eu une bonne idée de consolider les murs de la forge en 2018, qui se seraient sans ça probablement écroulés. Et dans l’idée de faire par nous-mêmes les travaux dans le grenier, nous aurons là bientôt un beau terrain de jeu pour nous entraîner à poser des enduits et un plancher – et l’espoir d’avoir deux salles de formation utilisables d’ici la fin de l’année.
Bien à vous,
— Manu.