Bilan du 1er chantier d’été (1/2)

texte par Emmanuel Gaillot, extrait de la Framaliste [Maison-Prog-Mallaret], <Fin de l’épisode 1>

Bonsoir à tou/te/s,

Eh bien voilà, ça y est, on est de retour à Paris… Xavier et Agnès sont repartis samedi, Frédéric, Solène, Christian et moi lundi dans la soirée.

Bilan des courses :

  • On a rangé dans la remise derrière la boulangerie les quelques objets qu’on a voulu garder. On a laissé ceux qui n’étaient pas encore nettoyés dans une caisse dans la cour. Prochain vidage : les ateliers.
  • On a fini de nettoyer les placards de la cuisine, ce qui fait qu’on a tout pu ranger dedans. L’un des placards s’est avéré trop vermoulu pour qu’on veuille s’en servir, tant pis. On demandera peut-être à un menuisier de nous refaire un coffrage intérieur, mais ce n’est pas la priorité.
  • La maison est vidée et dépoussiérée. Non seulement le grenier, mais aussi (joie) la salle du four à pain et la remise derrière. Soit un total de dix camions-benne à la déchetterie. On a un bon contact avec ceux qui y travaillent, ça nous a pas mal aidé.
La salle de vie de la maison haute
  • La famille de Patrice est venue déjeuner avec nous dimanche midi. Ils ont apprécié la quantité de travail abattu, et n’ont pas l’air d’avoir crisé sur le fait qu’on avait jeté la plupart des meubles et objets. Aucune nostalgie sur la poussière, la crasse et la cendre 🙂 Pour l’occasion et sur l’impulsion de Christian, on a acheté un barbecue et c’était bien sympathique.
  • On a reçu le devis du couvreur. La partie concernant la réparation du faîtage de la grange est beaucoup moins chère que prévue (environ 900 € TTC), la rénovation des deux toits de la ferme sera un peu plus salée que prévue (environ 22 000 € TTC). Tout l’un dans l’autre, on reste dans les clous. On a dit go pour la réparation du faîtage, qui sera faite avant le 15 août. On réfléchit encore un poil avant de donner le feu vert pour la rénovation des toits.
Toit de l’atelier des 3
  • Xavier et moi avons rencontré le notaire, Me Abidoire, et la discussion a été un peu compliquée. Lui, en tant que conseiller patrimonial, a du mal à comprendre que des particuliers veuillent dissoudre du patrimoine et des sous dans une association, et a cherché par bien des moyens de nous faire revenir à un projet plus classique de SCI, sans grand succès.
  • Sur les suggestions du notaire, on a vérifié les histoires de possibles préemption par la mairie et la SAFER. La mairie nous a dit qu’effectivement, il y avait des chances que la SAFER décide de préempter l’achat du pré d’un hectare et quelques. Face à cette possibilité et les complications multiples qui pouvaient en découler, on envisage sérieusement de changer le fusil d’épaule. Patrice rachèterait toutes les parts de l’indivision (ce qui constitue une exception au droit de préemption SAFER) et conclurait avec l’association « A » (gestion du patrimoine) un bail emphytéotique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bail_emphytéotique) de 99 ans. On se retrouverait donc à réhabiliter un patrimoine qui nous appartiendrait pas, mais entre ça et ne rien faire pour cause de difficultés administratives, c’est tout de même mieux. Et d’ici 99 ans, ce qui se passerait nous concerne tou/te/s un peu moins… sachant qu’on n’est pas à l’abri que les propriétaires renouvellent ledit bail si on a bien fait notre boulot. La famille Fédit semble ok avec ce projet et apprécie notre groupe.

(Pfiou.)